Guide de survie à l’attention des jeunes parents

Guide de survie à l’attention des jeunes parents

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Guide pour les jeunes parents

Approche bienveillante, rituels apaisants, attitude respectueuse de l’environnement valent mieux que mesures de rétorsion et ultra consommation. Croyez-nous ; il existe des solutions positives pour vous aider à passer le cap parfois difficile de la petite enfance.

Des blogs et des forums à foison, une multitude d’ouvrages en librairie, des vidéos de conseils aux parents sur le web, des ateliers, des conférences… L’éducation positive (1) et la parentalité bienveillante entraîne un réel engouement dans l’hexagone. Venu d’Outre-Atlantique, le concept d’éducation positive s’appuie sur les neurosciences et, dans la lignée de célèbres pédagogues (Montessori, Freinet…), il prône l’écoute des besoins de l’enfant et de ses sentiments. Avec elle, plus question de fessées ou de menaces ; on favorise l’autonomie, la coopération…

Des principes dans lesquels nombre de parents se retrouvent.
« Notamment parce qu’ils ne veulent pas reproduire l’éducation qu’ils ont reçue et dont ils ne gardent pas forcément un bon souvenir », souligne Charlotte Ducharme, auteur de Cool parents make happy kids*.

« Si le tout petit enfant a des ressources innées, il ne peut se développer seul. C’est la qualité de la dynamique d’interaction avec son entourage qui va lui permettre, ou non, de déployer toutes ses capacités au cours de son développement. Pour ce faire, la position éducative des adultes prenant soin de lui est fondamentale » explique Sylvie Beaudic, psychomotricienne et psychothérapeute.

Et Nicolas Marquis, professeur de sociologie à l’université Saint-Louis de Bruxelles d’ajouter :

« On considère de plus en plus l’enfant comme un adulte en devenir. Il est désormais affublé de tout un tas de besoins dont on ne se préoccupait pas trop avant. Si hier on pouvait lui imposer des décisions en scandant « parce que c’est comme ça », aujourd’hui nombre de parents co-construisent son éducation avec lui. Les rituels tiennent une place importante dans cette démarche.
L’heure du coucher est synonyme d’enfer pour bien des parents et souvent, on finit par s’exaspérer et perdre patience. Quant à l’enfant, qui réclame des histoires, un verre d’eau ou un énième câlin pour retarder le moment de se mettre au lit, il est tout simplement victime du syndrome de rappel. Quelle réaction adopter ? Suivons les conseils de mpedia.fr

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Rituel pour le coucher

 

  • Il est essentiel d’instaurer un rituel.  En répétant les mêmes gestes tous les soirs, vous créez une ambiance apaisante et confiante avec votre bébé.
  • Débutez ce rituel d’actions répétées quotidiennement dès la salle de bains avec le bain, puis le pyjama avant d’installer votre bébé dans son lit.
  • Fermez les rideaux ou les volets, installez-le confortablement.
    Veillez à ce qu’il vive un moment calme et paisible avant le coucher : éviter les jeux excitants, les chatouilles, les lancers de ballon ou d’oreillers…
  • Votre voix est importante, elle est bien connue de votre enfant. Parlez-lui, fredonnez une berceuse ou chantez une chanson, racontez une histoire (même si le contenu n’est pas saisi, la musicalité de la langue est opérante). Au fur et à mesure que votre enfant grandit, vous pourrez lire une histoire avec lui, avant de le laisser lire tout seul.
  • N’attendez pas que votre enfant soit endormi pour le mettre dans son lit. Il est très important qu’il apprenne à s’endormir dans son lit, ainsi il aura moins de mal à trouver le sommeil tout seul. Quittez la chambre avant qu’il soit endormi, afin qu’il apprenne à faire la transition vers la nuit.
  • Rassurez votre enfant en lui montrant que vous n’êtes pas loin, que vous pouvez revenir le voir s’il pleure, ou s’il se sent mal. Il peut être rassurant pour votre bébé de faire le tour des « bonnes nuits », en l’emmenant voir les différents membres de la famille. Il comprendra ainsi que la nuit est une séparation, qui sera suivie de retrouvailles !
  • Ne faites pas trop durer le rituel, au risque de gêner l’endormissement de votre bébé.
  • Enfin, n’hésitez pas à imaginer vos habitudes et vos instants de douceur avec votre bébé. Ils sont privilégiés. C’est un moment précieux pour vous également, pour être en harmonie avec votre enfant.

 

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Enfant serein

Dans son livre  » Un enfant serein  » , Gilles Diederichs nous distille de précieux conseils pour aider notre enfant à être positif, détendu et apaisé. Le livre au format 8,5X12 cm se glisse aisément dans un sac ou une poche. Cela permet de le feuilleter quand bon nous semble ou en cas de force majeure !

  • Le Conseil de l’Europe, qui en fait la promotion, en donne cette définition : « La parentalité positive renvoie à un comportement parental qui respecte l’intérêt supérieur de l’enfant et ses droits, comme l’énonce la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant qui prend aussi en compte les besoins et les ressources des parents. Les parents qui agissent ainsi veillent au bien- être de l’enfant, favorisent son autonomie, le guident et le reconnaissent comme un individu à part entière. La parentalité positive n’est pas une parentalité permissive : elle fixe les limites dont l’enfant a besoin, de manière à l’aider à s’épanouir pleinement. La parentalité positive respecte les droits de l’enfant et favorise l’éducation dans un milieu non violent. »

 

Education : la bienveillance s’étend en Isère !

Education positive et bienveillante
Parentalité positive

 

Conférences au sommet, mobilisation sur les réseaux sociaux, multiplication des ateliers…

L’éducation positive

tisse sa toile dans notre département. Et on se réjouit !

En mars dernier, se tenait à Saint-Martin-d’Hères une conférence sur l’éducation positive dans le cadre du cycle de conférences Fil Good qui œuvre pour lier recherche et bien-être dans la société, animée par Ilona Boniwell, Dr en psychologie.

« Le bien-être est la priorité des parents pour leurs enfants mais ils se questionnent beaucoup sur la meilleure manière d’aboutir à ce résultat. A l’école on développe essentiellement des compétences académiques même si l’on vise à plus long terme une bonne insertion sociale et professionnelle et par là même un bien-être durable. »
Un constat édifiant livré par les conférenciers et avec qui nous nous sentons en accord. L’éducation positive concerne les formes d’éducation qui favorisent les compétences utiles aux apprentissages et celles aidant à acquérir un mieux-être, de même que le « vivre ensemble ». Il s’agit d’une approche innovante s’appuyant sur les recherches en psychologie positive et en éducation.
Docteur en psychologie, vice-présidente de l’Association française et francophone de Psychologie Positive (AFfPP), fondatrice de Scholavie, Ilona Boniwell est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la psychologie positive dont le dernier Pour des ados motivés : les apports de la psychologie positive  avec C. Martin-Krumm (Ed. Odile Jacob, 2015).

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Bienveillance éducative en Isère

Et si on éduquait les parents ?

Quelle chance, dans notre département, on se mobilise pour ce mouvement. « Cultiver nos liens » propose aux parents, aux grands-parents, aux personnes en relation avec les enfants et les adolescents, d’approfondir leurs ressources par le biais d’ateliers en groupe, de conférences et de l’accompagnement individuel.
Sur son blog, Fami Lien, membre du Réseau Parentalité positive, se demande sans détour s’il ne faudrait pas éduquer les parents. Carrément ! « Les parents ont-ils besoin de formation, d’accompagnement, de soutien ? N’est-ce pas une fonction somme toute très naturelle d’être parent ? » Et d’ajouter : « La difficulté pour nous parents qui n’avons pas reçu ce type d’éducation, c’est que nous avons en nous des automatismes qui nous empêchent souvent de parvenir à utiliser ces outils, car nos enfants réveillent nos blessures d’enfant. C’est donc une tâche particulièrement ardue et longue que d’apprendre à faire autrement. »
Par ailleurs, les Journées de la Bienveillance éducative en Isère s’attachent à informer le public sur les alternatives éducatives, permettre un débat et une réflexion et offrir du soutien aux parents et aux éducateurs.

Alors, l’éducation bienveillante, vous commencez quand ?

https://www.cultivernosliens.com/
https://fami-lien.fr/blog/
http://education-positive.org/

Parentalité positive… 

… pour les aider à grandir autrement.

Photo LP/MATTHIEU DE MARTIGNACLe Parisien

Peut mieux faire serait-on tenté de dire à Thierry Ardisson et à son émission Salut les Terriens qui, voulant évoquer la parentalité positive, a surtout véhiculé des clichés sur ce nouveau rapport à l’enfant. Non l’éducation bienveillante n’est pas une « utopie délicieuse » ; elle est au contraire concrète et ce à tous les stades de la vie !

Démonstration
Sur sa page Facebook, la psychothérapeute Isabelle Filliozat (1) prévient ses internautes ; évoquant la chronique de Natacha Polony, journaliste dans l’émission de Thierry Ardisson, elle précise : Interviewée chez moi pendant un peu plus de 2 heures par une journaliste, le reportage une fois coupé et monté ne fera que quelques minutes à l’antenne. » Et de fait, les défenseurs de l’éducation sans violence ont constaté des raccourcis, voire de la moquerie de la part des intervenants sur le plateau. Pourtant, il n’y a pas de quoi rire avec la parentalité positive à l’heure où 87 % des enfants subissent quotidiennement des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours à titre éducatif. (Source Le Parisien).
Une bonne nouvelle cependant, les jours de la fessée seraient comptés suite à la proposition de loi pour interdire toutes les «violences éducatives ordinaires» à l’encontre des enfants. Difficile en effet de ne pas penser que la proposition de loi déposée le 22 février, visant à interdire les violences éducatives ordinaires (VEO), ne sera pas adoptée. Elle compte en effet, depuis ce vendredi, un soutien poids en la personne de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
Mais qu’est-ce-que l’éducation positive ?
Egalement appelée éducation bienveillante, éducation respectueuse, discipline positive ou encore éducation non violente, la parentalité bienveillante consiste d’abord à communiquer différemment avec son enfant. Face à la colère par exemple, qui est une émotion, une réaction à une frustration, une injustice, le parent bienveillant essaie de comprendre, de prêter attention, plutôt que de reprocher ou de punir. Il n’y a pas de réponse unique et universelle pour répondre à une colère. Il faut savoir de quoi elle est construite, quelle qu’en soit sa cause profonde.
Plusieurs outils sont à la portée des parents. Les mots que l’on choisit tout d’abord. Au lieu de crier non avec le visage fermé, dites « stop » ! Ainsi, vous interrompez le mouvement de l’enfant. Quand vous dites « non », l’enfant est grondé, culpabilisé, alors que dans un « stop », il n’y a pas de honte, on a juste arrêté l’action.
L’organisation de rituels est également pertinente ; les enfants n’en ont peut-être pas l’air mais ils aiment quand les choses sont ordonnées, organisées. Tenez, observez la façon qu’ils ont de ranger leurs jouets : leurs doudous doivent être à cette place et pas à une autre ! Si vous construisez des séquences ordonnées de comportements, votre enfant fera les choses de lui-même, sans que vous n’ayez à lui donner d’ordres.
Une routine permet à l’enfant de se sécuriser, de s’orienter.
Et l’amour dans tout ça nous direz-vous ! Eh bien l’amour c’est la clé ! Cela peut paraître curieux, mais c’est justement lorsque l’enfant fait une bêtise qu’il a le plus besoin d’entendre et de ressentir l’amour qu’on lui porte, et c’est également de cette manière que vous, parents, aurez le plus de chances de faire en sorte que les choses rentrent dans l’ordre.

 
La parentalité positive, c’est le respect de l’enfant en tant que personne : on le traite comme on aimerait être traité, et cette pratique nouvelle gagne du terrain. Pour preuve, le Conseil de l’Europe la considère comme l’approche éducative la plus à même de respecter les Droits de l’Enfant et a entrepris de diffuser une plaquette pour la populariser…

Mais le sujet est vaste, en constante évolution ; nous y reviendrons donc sur ce blog.

 

Comment bien accueillir son bébé

Quand on apprend la bonne nouvelle d’une future naissance après l’excitation, la joie se posent les questions pratiques.

De quoi avons nous besoin pour accueillir cette petite merveille ? Cette question est beaucoup plus importante pour les parents « primipare » . Humm quel joli mot pour désigner de jeunes parents pour la première fois.

En effet quand c’est notre premier enfant on veut forcément ce qu’il y a de meilleur pour lui. Pour les suivants on a déjà de quoi l’accueillir et on a acquis une expérience de ce qui est réellement nécessaire.

On a toujours autour de nous les esprits bien pensant qui savent mieux que tout le monde :

« Moi je fais comme ci … Oh tu verras … » na na na .. Bla bla bla

Un conseil … ben je vous en donne pas . Juste écouter son instinct. Pas besoin de plein d’accessoires futiles et superficiels. Merci encore à la société de consommation qui nous fait toujours croire que l’on a besoin de quantité d’objets pour être de bons parents 

Votre bébé aura surtout besoin des bras de chacun de ses parents et du lait maternel. Chaque parent a son point de vue et son envie qui sont basés sur sa propre enfance, son expérience et sur sa vision du monde. L’essentiel commun a chacun est l’amour que l’ on développe pour ce petit être qui grandit. Des liens intenses vont se créer et une nouvelle aventure de vie vous attend.

Et dans cette aventure, ce petit bouchon aura besoin de vêtements, de couches, de bon lait mais aussi de bavoirs !


Mais voilà quel type de bavoirs choisir ?

Lorsque que vous  préparez la naissance de bébé, vous vous posez la question du choix du bavoir à utiliser.

A chaque moment de sa vie, il aura besoin de différents modèles qui sauront bien le protéger. On trouve sur le marché une multitude de formes et de couleurs.
Quelles sont les étapes importantes de la vie de bébé et quels sont les bavoirs les plus adaptés à ces moments là.

Mémamnali vous accompagne vous et votre bébé lors de ces moments. A chaque âge vous trouverez un bavoir en coton bio adapté pour le développement de votre bébé.

  • Dès la naissance de bébé , le bavoir est déjà bien utile à la maternité pour les premières régurgitations. En effet la valve de l’estomac de bébé n’est pas encore mature. Les renvois de lait arrivent fréquemment juste après une tétée. Bébé avale de l’air et a besoin de faire sont rot. Celui est souvent accompagné d’un renvoi qui peut être plus ou moins important en fonction des bébés. Vous pouvez le choisir de petite taille afin de ne pas gêner bébé qui est encore tout petit. Sa peau est délicate et fragile, il vous donc choisir des matières non irritantes comme du coton bio. Sa douceur et sa finesse en font l’allié de la peau de votre bébé.

On peut aussi utiliser un  bavoirs d’épaules bien utile lorsque bébé doit faire son rot après une tétée. Cela vous évite de vous retrouver inondé de rejets de lait caillé. L’odeur caractéristique est tenace et très désagréable.

  • Vers l’âge de 4-5 mois bébé va commencer à baver. Il va beaucoup saliver lorsqu’arrivent les premières poussées dentaires. Il peut baver tellement que son cou peut se retrouver complètement mouillé. On opte alors pour des bavoirs bandana dit de dentition pour faire face à ses bavouilles intempestives
  • Dès 6 mois votre bébé va commencer la diversification alimentaire . A cette étape là de son développement un bavoir protecteur et imperméable est le sauveur des parents. Il aide bébé à manger tout en protégeant les vêtements de bébé

Des bavoirs pour la naissance pour les renvois des premiers jours quand l’estomac de bébé n’est pas encore bien fermé.

bavoir bébé en coton bio fait main en France

Bavoirs bandana pour protéger bébé des bavouilles

Des bavoirs de grande taille spécifiquement conçus pour les bébés qui mangent seuls et qui pratiquent la DME : diversification alimentaire menée par l’enfant